Pour atteindre un objectif d’autonomie alimentaire locale, dans une vision post-pétrole, les seules compétences techniques en agriculture ne suffisent pas. 

Sans pétrole : pas ou peu de machines, et des coûts élevés en euros.

Comment opérer dès aujourd’hui  sans le support du pétrole, des plastiques, des machines ?

La clé de la transition écologique est la mobilisation citoyenne massive avec une démarche d’engagement personnel de quelques heures par semaine, et une très forte énergie de coordination active à court et long terme, permet d’atteindre progressivement un objectif d’autonomie alimentaire en 4 années.

Cela permet de passer de la logique individuelle du potager, à la logique collective de la production agricole.

En cas de situation de crise, avec un stock stratégique de semences ciblées en amont, il est possible de déployer un système cultural et d’obtenir des récoltes comestibles en une semaine.

C’est par exemple ce qui est mis en oeuvre via les Chantiers Ecologiques Massifs depuis le début 2020, et également ce qui a été testé et réalisé par certaines villes comme Détroit, Grande Synthe, Mouans-Sartoux, etc.

Afin de se former par la pratique, et rendre opérationnelle la question de l’autonomie alimentaire locale, il est possible de s’auto-former seul ou en groupe, ou bien d’apprendre dans une logique d’éducation populaire accélérée avec une personne qui est déjà passé par les diverses étapes de transition écologique.

Les étapes de transition écologique vers l’autonomie alimentaire sont simples :
– constituer un stock de semences stratégiques,
– mettre en culture des plantes à cycle très court (verdures),
– mettre en culture des plantes à cycle moyen (légumes),
– cultiver des légumineuses et des céréales,
– récolter les verdures après 8 jours de cultures,
– récolter les légumes, les céréales, etc.
– réitérer le cycle court (verdures) à partir du cycle long (céréales)